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« L’Iran restera en Syrie tant que Damas le voudra » (général Kossari)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les tirs de missiles par l'Iran en direction des bases de Daech à Deir ez-Zor, en juin 2017. (Illustration)

« L’Iran restera en Syrie tant que Damas en aura besoin et tant que les résidus de Daech y seront présents », a souligné l’adjoint du commandant de la base de Sarallah.

Le général Ismaïl Kossari a déclaré que durant les décennies d’après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Américains avaient agi en vertu de la logique de la « pression » et de l’« arme » avant d’ajouter :

« Que les États-Unis sachent que l’époque de la Seconde Guerre mondiale est révolue et qu'ils ne pourront pas occuper un quelconque pays sans l'intervention des nations. »

 

Le général Ismaïl Kossari, adjoint du commandant de la base de Sarallah. (Archives)

Selon ce dernier, après l’échec des Américains en Irak, ils ont décidé de déclencher des guerres par procuration dans la région, des guerres qui ont eu pour but de démembrer la Syrie et l’Irak pour qu’Israël survive.

Le général Kossari affirme que la Syrie de Hafiz Assad, depuis la victoire de la Révolution islamique, a toujours été amie et alliée de l’Iran ; c’est pourquoi lorsque la Syrie s’est vue empêtrée dans une guerre par procuration, elle a demandé à l’Iran de l’aider et que l'Iran lui a répondu positivement. 

Dans l’optique de ce commandant militaire iranien, le premier objectif de Washington par ces guerres par procuration était d’engendrer la dissension entre chiites et sunnites, objectif tombé à l’eau grâce aux efforts de l’axe de la Résistance.

Les militaires américains en Syrie. ©Flickr

Plus loin dans ses propos, le général Kossari a précisé que les Américains cherchaient à rester, par force, dans les régions kurdes de Syrie, avant d’ajouter : « D’un côté, ils évoquent la question des droits de l’homme et de l’autre, ils occupent le pays. »

Venus de l’autre côté de l’Atlantique, les Américains occupent la Syrie et osent parler des droits de l’homme et de la démocratie. Qu’ils sachent que les nations du monde sont vigilantes et conscientes et qu’elles ne toléreront pas leur présence illégitime dans un autre pays.

À la fin de son discours, il a rappelé que les Américains connaîtront le même sort qu’ils ont connu en Irak et qu’ils seront finalement contraints de battre en retraite et de se retirer de la région du Moyen-Orient.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV