Le bureau de la Première ministre britannique a fait part du versement d’une aide de 50 millions d’euros à la France pour accroître la sécurité des deux pays et pour que les réfugiés basés à Calais soient envoyés dans d’autres régions de la France.
Cette annonce devrait être faite à l’occasion de la visite d’aujourd’hui, jeudi, au Royaume-Uni du président français pour un sommet bilatéral destiné à compléter les accords du Touquet.
Le texte a fixé la frontière britannique sur la côte française dans le but de trouver une réponse à l’afflux de migrants décidés à traverser la Manche, que ce soit par la mer ou par le tunnel.
L’aide britannique devrait servir à la construction de barbelés et au transfert des réfugiés vers d’autres villes françaises.
Un porte-parole de l’exécutif britannique a déclaré à propos de cet accord : « C’est une aide financière pour investir et équiper les installations sécuritaires à la frontière avec le Royaume-Uni. Comme nous investissons pour toutes nos frontières à travers tout le Royaume-Uni, nous allons faire tout ce que l’on peut pour assurer la sécurité à nos frontières avec la France et la Belgique. »
On a dit que la Grande-Bretagne aide la France depuis 2016 à financer la sécurité du port et de la forêt de Calais.
Ces subventions ont finalement conduit à la construction d’un mur frontalier solide pour empêcher l’arrivée des demandeurs d’asile sur le sol britannique.
La « jungle de Calais » désigne les camps de migrants installés à partir du début des années 2000 à Calais, Coquelles et Sangatte, aux abords de l’entrée française du tunnel sous la Manche.
Située dans une petite forêt à proximité du port de Calais, la première jungle abritait environ 1 500 personnes.
La plupart sont des migrants qui tentent de pénétrer sur le territoire du Royaume-Uni en passagers clandestins, dans les ferries effectuant la liaison avec Douvres depuis le port de Calais ou bien par les trains empruntant le tunnel sous la Manche (Eurostar, Shuttle).
Les migrants sont originaires majoritairement d’Afghanistan, du Darfour, de Syrie, d’Irak et d’Érythrée.