Le conseiller du Leader de la Révolution islamique pour les affaires internationales, Ali Akbar Velayati, a rencontré ce mercredi à Téhéran le président du Parlement syrien, Hammoudé Youssef Sabbagh.
Après cette rencontre, Ali Akbar Velayati a déclaré aux journalistes que la position de la République islamique d’Iran face aux récents propos du président américain concernant une « modification » du Plan global d’action conjoint (PGAC) était claire : « Il est évident qu’il n’y aura pas de nouvelles négociations sur le PGAC, et on n’y ajoutera aucune nouvelle clause », a-t-il précisé.
Le conseiller du Leader de la Révolution islamique a ajouté que les nouvelles prétentions de Donald Trump portant sur l’accord nucléaire n’étaient pas acceptables pour l’Iran.
M. Velayati a déclaré : « Washington nous demande injustement de renoncer à notre défense balistique. C’est une position maximaliste inacceptable. Avec une telle proposition, M. Trump va trop loin et viole les lignes rouges. »
Ali Akbar Velayati a souligné que l’Iran ne permettrait pas « aux Américains ni à personne d’autre » de visiter ses centres militaires.
Il a précisé que le PGAC ne serait ni renégociable ni modifiable, et qu’il devrait être respecté à la lettre par tous les signataires (Iran, États-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine et Allemagne).
« Le maximalisme américain ne changera pas la position de la République islamique d’Iran », a-t-il déclaré.
Ali Akbar Velayati a évoqué le respect total par la partie iranienne de ses engagements dans le cadre du PGAC, tandis que la partie occidentale a violé ses engagements (clauses 26-29) en dressant des obstacles devant la levée des sanctions anti-iraniennes.