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"Une armée kurde au nord de la Syrie, c'est jouer avec le feu"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des miliciens kurdes du YPG traversent une rue à Raqqa, en Syrie, le 3 juillet 2017. ©Reuters

Le vice-Premier ministre turc Bekir Bozdag a mis en garde contre les conséquences du projet américain d'instaurer une nouvelle force frontalière au nord de la Syrie et déclaré qu'il s'agirait là d'une armée de terroristes et que Washington était en train «de jouer avec le feu».

Bozdag a ainsi écrit sur son compte Twitter que cette aide massive apportée aux miliciens kurdes par Washington, sous prétexte de lutte contre Daech, était tout bonnement contraire au principe de la coopération stratégique qui devrait exister entre les deux États.

Le responsable turc a ajouté que ce type de provocations américaines mettait en péril la sécurité de la Turquie et que celle-ci prendra les mesures nécessaires immédiates.

La coalition dite anti-Daech soutenue par Washington a annoncé hier dimanche 14 janvier qu'elle était en train d'instaurer avec les Forces démocratiques syriennes, une nouvelle force frontalière composée de 30.000 hommes, essentiellement des miliciens kurdes des Unités de protection du peuple (YPG).

Suite à cette annonce, le ministère turc des Affaires étrangères a publié un communiqué pour condamner cette décision.

Ankara considère les YPG comme une émanation du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) classée comme organisation terroriste.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV