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L'assaut contre Touz Khormatou en Irak

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les Peshmerga kurdes à Touz Khourmatou, à 100 kilomèters du sud de Kirkouk, au nord de l'Irak.©AFP

Depuis quelques jours, Touz Khormatou est confrontée à des violences. La dernière attaque ayant eu lieu le 9 janvier 2018 a fait 12 blessés parmi lesquels se trouvent des femmes et des enfants.

Depuis quelque temps, les attaques des séparatistes kurdes qui ont jusqu’à présent coûté la vie à des dizaines de civils, deviennent quotidiennes. Touz Khormatou, ville chiite à majorité turkmène, est située dans la province de Salah ad-Din au centre de l’Irak. Suite aux tirs meurtriers de mardi dernier qui ont blessé 12 personnes les écoles ont été fermés.

La police annonce d'ailleurs que les élèves de la ville, sous peine d’être touchés par des obus de mortier et des roquettes tirés par les hommes armés se revendiquant de Masoud Barzani, n’osent pas quitter la maison.

Mais qu'est-ce qui se passe à Touz-Khormatou? 

L’armée et les Hachd al-Chaabi surveillent la sécurité de Touz Khormatou, depuis que les Peshmerga kurdes ont évacué la ville en octobre 2017. Mais il semble que ce regain de violences aille plus loin que de simples actes de vengeance. 

Alors que le référendum sur l'indépendance du Kurdistan d'Irak, organisé 25 septembre dernier a tourné au fiasco, Masoud Barzani tend de plus à plus à s'aligner sur les positions hostiles à l'unité et à l'intégrité territoriale irakienne. L’ancien Premier ministre kurde (Barzani) aurait même procédé à mettre sur pieds un quartier général militaire conjoint en collaboration avec les hauts gradés israéliens, américains et saoudiens. Le QG emploierait une milice terroriste du nom de "Drapeaux blancs" ainsi que des résidus de Daech. À l'approche de l'élection irakienne, le maximalisme de Barzani pourrait effectivement coûter cher à l'Irak. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV