Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a affirmé qu’en cas d'annulation du Plan global d’action conjoint (PGAC, accord sur le nucléaire iranien), l’Asie de l’Ouest en sortira le plus désavantageux.
Lors d’un discours, ce lundi 8 janvier, à la Conférence de Téhéran sur la sécurité, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqtchi, a affirmé que le PGAC représentait l’unique expérience, en cette époque contemporaine, de résoudre avec succès et par le dialogue une crise compliquée vieille de 10 ans.
Araqtchi a qualifié le PGAC de « modèle exemplaire pour établir des négociations gagnant-gagnant ». En allusion aux efforts de cette dernière année du président américain afin de détruire l’accord nucléaire, le diplomate iranien a affirmé que la RII s’est préparée à tous les scénarios envisageables voire une sortie américaine du PGAC.
« Si les Européens tiennent véritablement à préserver le PGAC, il faudrait qu’ils prennent les mesures nécessaires pour inciter les banques et les entreprises à investir en Iran », a-t-il précisé.
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a également parlé de la Syrie.
Abbas Araqtchi a affirmé que la RII soutenait une seule et unique solution politique globale en Syrie. Au vu du vice-ministre iranien des Affaires étrangères, les Européens ne pourront prétendre défendre la démocratie que lorsqu’ils auront révisé leur approche envers leurs alliés dans la région.
La deuxième Conférence de Téhéran sur la sécurité a eu lieu ce lundi 8 janvier dans la capitale iranienne.