Le commissaire des droits de l'homme pour le Moyen-Orient et secrétaire général du département européen de sécurité et du renseignement Haitham Abu Said, s’est dit préoccupé par les récents débordements en Iran, affirmant qu’ils sont pilotés depuis Erbil et Herat et qu’il s’agit d’un complot qui mettrait en péril la sécurité internationale.
« On constate les traces dangereuses des pays étrangers dans les récents débordements en Iran. Au lieu d’exiger des réformes économiques pour améliorer la vie quotidienne du peuple, les slogans qui sont scandés visent à mettre en cause le rôle indéniable de l’Iran dans les combats contre le terrorisme dans la région, dont l’échec de Daech, en Syrie et en Irak », a-t-il dit.
Il affirme avoir eu accès à des informations selon lesquelles les débordements sont organisés spécifiquement dans toutes les provinces de l’Iran, écartant tout plan individuel ou spontané. « Il s’agit d’un complot qui menace la sécurité internationale », a-t-il indiqué.
Le commissaire des droits de l'homme pour le Moyen-Orient ajoute ensuite que d’après ces informations, certains officiers américains, israéliens et arabes abuseront de la situation actuelle prévalant en Iran pour déclencher une guerre ethnique à l’intérieur du pays, tout comme l’Égypte, la Syrie et l’Irak.
« Ce plan prémédité vise à détourner l’attention de l’opinion publique mondiale de la question de Qods et des réactions internationales à la décision de Donald Trump de reconnaître la sainte ville comme capitale d’Israël, à reprendre le projet de Daech pour lancer une nouvelle sédition à caractère confessionnel en Iran, qui sera en faveur d’Israël », a-t-il précisé.
Haitham Abu Said a jugé que la gestion de ces débordements par certains pays étrangers était en violation flagrante du droit international, « d’autant plus qu’après les déclarations de Trump au sujet des récentes évolutions en Iran et son soutien aux casseurs et fauteurs de troubles, on s'est rendu compte du fait que ces débordements sont pilotés depuis Erbil ».
Il estime qu’une « chambre d’opération » a été créée en présence d’officiers militaires des États-Unis, d’Israël et de certains pays arabes et que trois responsables et envoyé spécial d’un pays arabe y sont présents.
À en croire le commissaire des droits de l'homme pour le Moyen-Orient, une autre « chambre d’opération anti-iranienne » a été mise en place à Herat en Afghanistan regroupant des représentants militaires d’Israël, des pays arabes et du groupuscule terroriste de Jaysh al-Adl.
