Pour protester contre la décision américaine de reconnaître Qods comme capitale d’Israël, certaines figures politiques et religieuses du monde musulman et chrétien ont décidé de boycotter les responsables américains, dont le vice-président Mike Pence, qui doit effectuer une visite dans les territoires palestiniens et en Égypte dans la seconde moitié de décembre.
L’Église copte orthodoxe a décliné une offre de rencontre avec le vice-président américain Mike Pence, qui doit se rendre ce mois-ci en Égypte, pour protester contre la décision des États-Unis de reconnaître Qods comme capitale d’Israël, rapporte samedi l’agence de presse égyptienne Mena.
L’Église a refusé de le rencontrer en mentionnant la décision annoncée mercredi par le président des États-Unis Donald Trump pour la décrire comme prise « à un moment inopportun et sans tenir compte des sentiments de millions de personnes », écrit l’agence Mena.
De même, le grand imam d’al-Azhar a annulé une rencontre avec le vice-président des États-Unis Mike Pence pour la même raison, a indiqué aujourd’hui cette influente institution islamique basée au Caire.
Dans un communiqué, Ahmed al-Tayeb a indiqué qu’il était revenu sur sa décision de rencontrer Mike Pence, selon le communiqué.
Le président de l’Autorité autonome palestinienne Mahmoud Abbas ne recevra pas non plus le vice-président américain Mike Pence, a annoncé samedi un conseiller du président palestinien, après la décision unilatérale américaine.
« Il n’y aura pas de rencontre avec le vice-président américain en Palestine », a dit Majdi al-Khalidi, conseiller diplomatique du président Abbas.
La décision annoncée mercredi par le président américain Donald Trump de déclarer Qods capitale d’Israël a suscité dans les territoires palestiniens des manifestations et des heurts meurtriers avec les forces israéliennes.
« Avec leur décision sur Qods, les États-Unis ont franchi toutes les lignes rouges », a souligné le conseiller du président Abbas.
Un cadre du parti du président Abbas avait auparavant affirmé à l’AFP que le vice-président américain n’était pas le bienvenu en Palestine.
« Le président Abbas ne l’accueillera pas à cause de l’annonce du président Trump », avait affirmé Jibril Rajoub.
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