Le site chinois Sina Weibo a annoncé que les avions de surveillance chinois ont récemment mené des exercices en mer Jaune et en mer de Chine orientale parallèlement aux manœuvres militaires conjointes Washington/Séoul dans la région.
Les avions ont pris une route aérienne qui n'avait auparavant pas été empruntée, vers des régions où ils n'étaient jamais allés, a indiqué Shen Jinke, porte-parole des forces aériennes de l'armée chinoise, cité par Xinhua.
À ces exercices, ont participé les unités de missile sol-air, les avions de chasse de l'armée de l'air, les avions d'alerte précoce, a ajouté l’officiel militaire chinois.
L'armée de l'air chinoise a déclaré lundi que ces exercices visaient à améliorer sa préparation au combat et sauvegarder les "intérêts stratégiques" du pays.
La Chine a des différends profonds avec le Japon sur certaines îles en mer de Chine orientale. Par ailleurs, les chasseurs américains ont multiplié leurs vols sur les côtes de la mer de Chine méridionale. Tout cela a causé des soucis à Pékin.
Alors que la région est la scène des agissements militaires des États-Unis et leurs alliés régionaux, la tension monte dans la péninsule de Corée.
Lundi 4 décembre, les États-Unis la Corée du Sud ont donné le coup d'envoi de vastes exercices militaires aériens nommés "Vigilant Ace", impliquant 230 avions de guerre, dont six avions de chasse furtifs F-22 Raptor, et 12.000 militaires américains. Les autorités de Pyongyang ont aussitôt réagi, qualifiant ces manœuvres de "provocation totale".
La Commission nord-coréenne pour la réunification pacifique a qualifié dimanche Donald Trump de "démon nucléaire" et a déclaré que les exercices militaires Washington/Séoul "poussaient la situation déjà tendue dans la péninsule de Corée au bord de la guerre nucléaire".