À Bahreïn, les habitants de la ville de Shahrakan située dans l’ouest du pays ont battu le pavé mardi soir 21 novembre, manière d’insister sur la poursuite du mouvement révolutionnaire et populaire.
Selon la chaîne d’information bahreïnie Bahrain al-Youm les manifestants ont scandé haut et fort des slogans afin d’exprimer leur solidarité avec les prisonniers politiques. Ils n’ont pas manqué de réclamer la chute du régime de Manama.
Les villes de Karzakan et de Dumistan ont été également le théâtre de manifestations du peuple ayant dénoncé la répression du régime des Ale Khalifa à l’encontre des citoyens et des prisonniers politiques incarcérés dans les centres de détention du pays.
De violents affrontements ont opposé mardi soir 21 novembre les manifestants aux forces de sécurité du régime en place qui n’ont pas hésité à faire usage du gaz toxique à l’encontre des contestataires.
Les manifestations des Bahreïnis qui insistaient sur le droit de l’autodétermination se sont étendues vers d’autres villes et localités du pays. Les citoyens bahreïnis se sont aussi rassemblés dans le quartier d’al-Diraz, où se trouve le lieu de résidence du cheikh Issa Qassem, leader des chiites de Bahreïn manière de soutenir cet éminent religieux des chiites du pays.
Les manifestants bahreïnis ont également envahi les villes d’al-Ma'ameer et Muharraq en soutien au cheikh Issa Qassem.
Bahreïn, petite monarchie du golfe Persique est secouée depuis février 2011, par un mouvement de contestation qui réclame la liberté, le rétablissement de la justice, la levée des discriminations et l’instauration d’un gouvernement élu au suffrage universel.
Bahreïn : chiites réprimés par centaines le jour de l’Achourahttps://t.co/qEz1Ijuj1q pic.twitter.com/uGM5gq8Tia
— Press TV Français (@PresstvFr) October 1, 2017