Le ministère chinois des Affaires étrangères a proposé un plan en trois phases pour résoudre la crise des Rohingyas, en commençant par un cessez-le-feu, qui a obtenu le soutien du Myanmar et du Bangladesh.
Plus de 600.000 Rohingyas musulmans ont fui vers le Bangladesh depuis fin août, chassés par des opérations violentes de l’armée du Myanmar dans l’État de Rakhine, à majorité bouddhiste extrémiste. La souffrance des Rohingyas musulmans a provoqué un tollé international.
En visite à Naypyitaw, capitale du Myanmar, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a déclaré que la Chine estimait que la question pouvait être résolue avec une solution acceptable pour les voisins du Myanmar et du Bangladesh.
« En vertu du cessez-le-feu, un dialogue bilatéral devrait avoir lieu pour trouver une solution acceptable à long terme », a déclaré le ministère, dimanche 19 novembre, dans un communiqué publié sur son site web.
Il a espéré que les deux parties pourront bientôt signer un accord sur le rapatriement des réfugiés rohingyas.
« La communauté internationale et le Conseil de sécurité des Nations Unies doivent encourager et soutenir les deux pays pour créer les conditions nécessaires au bon déroulement de la crise », a déclaré Wang lors d’une conférence de presse conjointe avec Aung San Suu Kyi, chef de facto du Myanmar.
Dans sa visite du dimanche 19 novembre à Dhaka, Wang avait appelé la communauté internationale à ne pas compliquer la situation.