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Les États-Unis cherchent à faire pression sur l’Autorité autonome de la Palestine

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Cour pénale internationale. ©Reuters

En protestation contre la saisine par l’Autorité autonome de la Palestine de la Cour pénale internationale (CPI) pour traduire en justice le régime d’Israël, l’administration américaine cherche à en faire fermer le bureau à Washington.

Dans le cadre de la mise en application de la loi de 2015 par le Congrès américain, qui autorise aux USA d’imposer des sanctions à l’Autorité autonome de la Palestine si celle-ci a recours à la CPI, le département d’État américain s’est abstenu hier, vendredi 17 novembre, de confirmer l’attachement de la Palestine à cette loi, une décision qui préparera le terrain à l’imposition de sanctions par les États-Unis.

Mahmoud Abbas, président de l’Autorité autonome de la Palestine. ©AFP

L’agence de presse américaine Associated Press a annoncé qu’en raison de l’acharnement de Mahmoud Abbas à traduire Israël devant la CPI, les États-Unis pourraient fermer le bureau de cette formation à Washington.

L’une des dispositions de cette loi est en effet de permettre la fermeture du bureau de la mission de l’Autorité autonome de la Palestine dans la capitale américaine.

Les États-Unis ont refusé de renouveler l’autorisation permettant à l’Autorité autonome d’avoir une représentation à Washington, une première depuis les années 1980, a dénoncé le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki. Le gouvernement palestinien doit obtenir tous les six mois une autorisation de fonctionnement pour son bureau dans la capitale américaine.

« Le non-renouvellement de cette autorisation fait partie des mesures de pression prises par la Maison-Blanche contre l’Autorité autonome en rapport à certains dossiers politiques », a précisé al-Maliki, avant de souligner que les Palestiniens ne céderaient face à aucun chantage ni aucune pression.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV