Lors d'une réunion de l'Assemblée général de l'ONU, le représentant permanent de l’Égypte a rejeté le plan proposé par Riyad à propos de la Syrie.
« Ce plan est par nature politique et dépourvu de tout fondement juridique, ni même d’un minimum d’équilibre », a affirmé le premier secrétaire de la délégation égyptienne auprès de l'ONU, Mohamed Moussa.
Dans son plan présenté devant l'Assemblée générale de l'ONU, l’Arabie saoudite demande le jugement de ceux qu’elle qualifie de « criminels de guerre » à la la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, a rapporté ce samedi 18 novembre la chaîne Al-Aalam al-Harbi.
L’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Danny Danon, a soutenu ce plan et le journal israélien Yediot Aharonot l’a qualifié de nouveau pas dans le sens de la nouvelle « alliance saoudo-israélienne contre la Syrie ».
Pour sa part, le représentant permanent syrien aux Nations unies, Bachar al-Jaafari, s’est opposé audit plan, appelant à étudier le dossier de l’Arabie saoudite et du Qatar pour appui au terrorisme. « Tout divise Doha et Riyad sauf la destruction de la Syrie », a-t-il affirmé. Par ironie, il a ajouté qu’il faudrait féliciter Israël pour s’être coalisé avec ces deux pays.
À noter que le plan saoudien a été adopté par l'Assemblée générale de l’ONU avec 108 votes positifs, 17 votes négatifs et 58 abstentions, l’Égypte étant parmi les pays qui se sont abstenus de voter.
De même, la représentante permanente du Qatar aux Nations unies a prétendu à ce sujet que l’ONU avait la responsabilité morale et légale d’intervenir dans une guerre qui a causé des centaines de milliers de morts et des millions de déplacés.
