L’armée du Yémen et les combattants des Comités populaires sont parvenus à repousser une attaque d’envergure des mercenaires du régime de Riyad à Nehm, zone située au nord-est de Sanaa.
Selon une source militaire, les forces yéménites ont repoussé jeudi 16 novembre dans deux zones situées à Nehm une agression d’envergure des mercenaires affiliés à Mansour Hadi, président démissionnaire du Yémen. Un certain nombre de mercenaires étant à la solde du régime de Riyad ont été tués ou blessés et 4 d’entre eux capturés par l’armée et Ansarallah.
À la suite d’une embuscade tendue par les forces yéménites dans la localité d’al-Madfoun à Nehm, plusieurs mercenaires pro-Hadi ont été également tués ou blessés.
L’armée et les Comités populaires du Yémen ont pilonné les fiefs des mercenaires pro-Hadi à Wadi Harab dans la localité de Khob al-Shaf, située dans la province d’al-Jawf, une zone située dans l’ouest de Taëz avant de tuer ou blesser plusieurs d’entre eux.
Par ailleurs, ils ont tiré, mercredi 15 novembre, un missile de type Zelzal-1 sur les positions des éléments affiliés à Mansour Hadi à Midi.
Les commandants des forces yéménites ont assujetti à maintes reprises l’arrêt de leurs contre-offensives à une cessation des frappes saoudiennes contre le Yémen.
La puissance balistique d’Ansarallah inquiète les généraux israélienshttps://t.co/uBDO9C7iPG pic.twitter.com/laVKjK903A
— Press TV Français (@PresstvFr) October 5, 2017
Selon une autre dépêche en provenance du Yémen, les avions de chasse saoudiens ont largué jeudi 16 novembre des bombes sur les districts d’al-Zahir et Shada situés dans la province de Saada. Les localités de Harad et Midi dans l’ouest du Yémen ont également été touchées.
Plus de 13 000 Yéménites ont été tués et plus de dizaines de milliers d’autres blessés, sans oublier les millions de déplacés, dans la guerre lancée par l’Arabie saoudite en mars 2015.