Le fort penchant pour une démission collective et par centaine chez les membres de La République en marche (LREM) atteste de la situation de crise profonde.
Une centaine d'adhérents au nouveau parti LREM ont parlé, mardi 14 novembre, dans un communiqué de leur décision de démissionner de La République En Marche avant le congrès du parti d'Emmanuel Macron, qui doit se dérouler, le samedi 18 novembre. Les marcheurs regrettent l'absence d'une instance de régulation au sein du Mouvement et de représentativité, de liberté d'opinion et d'expression. Les Macronistes protestent par ailleurs contre l'absence "d'élections démocratiques".
Dans ce contexte, ils critiquent le choix de la nouvelle direction du parti, alors que Christophe Castaner est le candidat unique au poste de délégué général. Les protestataires, dont les noms restent encore inconnus, déplorent le mode de désignation du futur chef du parti. Conformément à la loi inter-partite, les 380.000 militants revendiqués par LREM n'ont pas le droit de voter comme dans les autres partis: seul un collège d'élus, de cadres et 200 militants tirés au sort sont appelés à exprimer leur choix ce samedi, avec un seul candidat proposé.