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Hariri fixe une date approximative pour son retour au Liban

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une affiche du Premier ministre démissionnaire libanais Saad Hariri accrochée dans une rue de Beyrouth, le lundi 13 novembre 2017. ©AFP

« Je retournerai au pays pendant les deux jours à venir », a écrit ce mardi 14 novembre le Premier ministre libanais Saad Hariri sur sa page Twitter.

Voici ce qu’a tweeté le Premier ministre libanais :

« Ô peuple, je me porte bien et si Dieu le veut, je retournerai au Liban dans les deux jours à venir si Dieu le veut, et ma famille aussi se trouve en Arabie saoudite, le pays du bien. »

Lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, le Premier ministre français Édouard Philippe a lui aussi appelé à ce que Saad Hariri « puisse retourner librement » au Liban.

Edouard Philippe mardi, lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale française. ©AFP

« L’enjeu est que M. Hariri puisse retourner librement dans son pays pour clarifier sa situation conformément à la Constitution libanaise », a déclaré ce mardi le chef du gouvernement français, cité par l’AFP.

L’interview de dimanche soir de Saad Hariri avec la chaîne Al-Mustaqbal a donné des résultats inverses aux attentes des Saoudiens. Puisque tout le monde a compris qu’il n’avait aucune liberté d’action, Saad Hariri n’a pas réussi, à travers cette interview, à apaiser la colère de ses compatriotes. En outre, cette interview a attisé la colère des Saoudiens contre Hariri qui, d’après des sources dignes de confiance, se trouve dans une situation encore plus délicate qu’elle ne le fut avant son apparition à l’antenne d’Al-Mustaqbal. À noter qu’à travers cette interview, les Saoudiens cherchaient aussi à rendre stériles les efforts du président libanais Michel Aoun en vue de libérer Saad Hariri de son assignation à résidence à Riyad.

Les Saoudiens n’ont absolument pas apprécié le fait que Saad Hariri s’est montré plutôt fatigué, perdu et mal à l’aise lors de l’interview. Dans l’optique des Saoudiens, non seulement Saad Hariri a confirmé d’une certaine manière la position du président Michel Aoun, mais il a aussi réitéré la position de Beyrouth, selon laquelle sa démission depuis l’étranger est illégitime et inconstitutionnelle. D’ailleurs, on constate qu’il a parlé d’un ton moins virulent envers le Hezbollah libanais.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV