Le régime israélien se dit en colère contre « un accord qui approcherait davantage l’Iran de ses frontières ».
L’accord conclu, dimanche 12 novembre, entre la Russie, les États-Unis et la Jordanie sur la Syrie a provoqué la colère de Tel-Aviv, dans la mesure où il pourrait approcher davantage l’Iran des frontières israéliennes, a écrit le journal israélien Haaretz dans son numéro du lundi 13 novembre.
La Jordanie, les États-Unis et la Russie ont convenu de mettre en place de façon temporaire une zone de désescalade dans le sud de la Syrie.
Cette attitude n’est pourtant pas très étonnante ; Israël s’était livré auparavant à des allégations sur la présence des combattants du Hezbollah libanais et des conseillers militaires iraniens en Syrie pour exprimer des inquiétudes sur un rapprochement de ces derniers, des frontières de la Palestine occupée. Les autorités israéliennes avaient même pris des mesures afin de convaincre la Russie et les États-Unis de sortir l’Iran et le Hezbollah de la donne syrienne.