Au Yémen, l’armée et Ansarallah ont tué plusieurs mercenaires avec des snipers et des missiles.
Les tirs de missiles des Yéménites en direction du repaire des mercenaires de Riyad à Sirwah dans la province de Maarib, ont fait plusieurs morts et blessés.
L’armée et les Comités populaires (Ansarallah) du Yémen ont lancé des missiles téléguidés sur la base Khaled à Muza tuant et blessant plusieurs mercenaires saoudiens, a annoncé une source de l’armée yéménite.
La source a précisé au reporter d’Al-Alam que les snipers de l’armée et d’Ansarallah ont tué 11 mercenaires à la solde de l’Arabie saoudite ; 5 à al-Matun dans la province d’al-Jawf, 2 à Sirwah à Marib, 2 à Shabwah et 2 autres dans le nord du désert du Midi à Hajjah.
De même, l’armée et les Comités populaires du Yémen ont réussi à empêcher l’avancée des militaires saoudiens et des mercenaires dans le village d’al-khul à al-Bayda.
Dans le même temps, des hélicoptères Apache des forces de la coalition saoudienne ont tiré 15 missiles sur la zone, et des chasseurs saoudiens en ont mené 5 raids.
L’Arabie saoudite a mis en place, en 2015, une coalition militaire pour attaquer le Yémen et lui imposer un blocus terrestre, maritime et aérien, sous prétexte de faire revenir au pouvoir le président démissionnaire Abd Rabbo Mansour Hadi. Cette offensive militaire a laissé dans son sillage plus de 13.000 morts parmi les Yéménites, pour la plupart des civils, et des dizaines de milliers de blessés sans compter les millions de personnes privées de toit et d’infrastructures complètement réduites à néant.
Le Yémen ne s’est pourtant jamais incliné, continuant de combattre l’ennemi saoudien alors que la communauté mondiale a observé le mutisme face à tous ces crimes de Riyad.
L’Arabie saoudite et ses protecteurs américains et israéliens sont allés plus loin en accusant l’Iran de soutenir le Yémen et de lui fournir armes et équipements militaires. Le mouvement Ansarallah dément toutes ces accusations dont la plus récente concerne l’attaque au missile, le 4 novembre dernier, visant l’aéroport du roi Khalid à Riyad. L’Arabie saoudite et les États-Unis insistent sur le fait que le missile lancé par Ansarallah était de fabrication iranienne.
Le Yémen a, catégoriquement, rejeté cette accusation. Le porte-parole des forces alliées yéménites (armée et Ansarallah) l’a, encore une fois, démenti, le dimanche 12 novembre.
