S’adressant au chargé d’affaires de l’ambassade saoudienne à Beyrouth, Michel Aoun a déclaré que les circonstances de la démission de Hariri étaient inadmissibles et a réclamé le retour du Premier ministre démissionnaire.
« J’ai confiance en la vigilance et en la solidarité des dirigeants libanais dans cette passe aussi délicate de l’histoire du Liban », a tweeté Michel Aoun cité par Al-Mayadeen.
Lors d’une réunion avec le Groupe international de soutien au Liban, le président libanais s’est dit inquiet de la situation du Premier ministre Saad Hariri et a rappelé : « Selon les accords internationaux, les politiciens et représentants d’un pays bénéficient d’une certaine immunité lors des déplacements à l’étranger. »
Samedi dernier, dans une allocution télévisée diffusée par la chaîne Al-Arabiya depuis Riyad, Saad Hariri a annoncé sa démission.
Liban/Hezbollah: l’Égypte prend ses distances avec l’Arabiehttps://t.co/5W3jGwRmVy pic.twitter.com/MCevmZUckj
— Press TV Français (@PresstvFr) November 10, 2017