Après avoir étudié les résultats de l’enquête réalisée par la mission conjointe d’enquête ONU-OIAC sur les armes chimiques utilisées à Khan Cheikhoun en Syrie, Moscou a qualifié ce rapport de « travail d’amateur ».
Le ministère russe des Affaires étrangères a par ailleurs qualifié de sans fondement les propos tenus par Edmond Mulet, directeur de la mission conjointe de l’OIAC et de l’ONU sur l’origine de l’incident chimique impliquant du gaz sarin à Khan Cheikhoun, les experts dudit comité ayant accusé Damas d’être responsable de la prétendue attaque.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a critiqué l’approche non scientifique du directeur du Mécanisme conjoint d’enquête ONU-OIAC, Edmond Mulet qui, en éludant tout questionnement spécifique, n’a pas permis d’apporter le moindre élément nouveau par rapport aux rapports précédents. Mulet a ainsi prétendu dans son rapport, sans apporter la moindre preuve, que le sarin utilisé à Khan Cheikhoun provenait des stocks de la Syrie.
La Syrie a formellement rejeté les résultats de cette enquête onusienne réalisée conjointement avec l’OIAC.
Le ministère russe des Affaires étrangères a pour sa part critiqué la méthode utilisée pour réaliser cette enquête et a réaffirmé sa volonté de fournir un rapport plus détaillé la semaine prochaine.
La Russie n’apportera sa contribution à aucune entreprise dont l’objectif serait de faire échouer la tenue de la conférence d’entente nationale syrienne, a assuré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.