Selon les sources saoudiennes citées par le journal Al-Akhbar, le prince héritier Mohammed ben Salmane a décidé de convoquer le frère de Saad Hariri, Bahaa Hariri, à Riyad pour le désigner président du mouvement al-Mustaqbal.
Contre toute attente ou du moins à la surprise générale, Saad Hariri a démissionné de son poste de Premier ministre. Il a accusé le Hezbollah et son allié iranien d’avoir la « mainmise » sur le Liban et il a affirmé avoir peur d’être assassiné.
Il aurait cédé à la pression du régime saoudien, dont l’objectif serait de semer la discorde et l’instabilité au Liban.
Les autorités libanaises sont convaincues que le Premier ministre démissionnaire est détenu en Arabie, rapporte Reuters. Certains États arabes et occidentaux appellent à faire pression sur l’Arabie pour libérer Saad Hariri. La détention de Hariri à Riyad est une violation de la souveraineté libanaise, a déclaré un haut responsable du Liban qui a requis l’anonymat.
Le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Joubeir a rejeté les allégations concernant la détention de Saad Hariri à Riyad.