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Barzani regrette d'avoir fait confiance aux États-Unis

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les Hachd al-Chaabi d'Irak et les peshmergas, lors de la bataille de Mossoul, 2016. ©Al Sumeiriya

Dans une lettre adressée au général Qasem Soleimani, le commandant en chef de la Force Qods, contingent extraterritorial du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le dirigeant kurde Massoud Barzani exprime son regret de "s'être rapproché des Américains" et affirme vouloir œuvrer pour l'amélioration de ses relations avec l’Iran.

Le commandant en chef de la Force Qods, le général Soleimani (G), le dirigenat kurde irakien, Massoud Barzani (D). (Photo d'archives)

La lettre est envoyée après l'échec du référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien et le coup fourré que Barzani a subi de la part des Américains. Habitués à trahir, les États-Unis qui avaient promis le soutien au dirigeant kurde, l'ont lâché à la dernière minute et ont refusé de lui apporter leur soutien par crainte de la réaction de la Turquie, de l'Iran et de l'Irak. 

Massoud Barzani qui a annoncé depuis avoir l'intention de se retirer de la scène politique est désavoué par les différentes fractions kurdes pour les avoir placés devant le fait accompli et "avoir ainsi enterré à jamais la cause kurde". 

Dans une déclaration datée de mardi, le dirigeant kurde souligne sa volonté de "coopérer désormais avec la Russie" et sa lettre à l'adresse du commandant iranien est porteuse des signes d'une nouvelle vision politique. C'est d'ailleurs par l'intermédiaire de son frère Sidad Barzani que la lettre est parvenu au commandant iranien. 

En Iran, les analystes évoquent un revirement de Barzani après la colossal lâchage dont il a été victime dans la foulée du référendum du 25 septembre. L’armée nationale irakienne contrôle désormais la ville de Kirkouk et il existe une parfaite synergie entre les forces nationales et les Peshmergas.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV