Dans une lettre au Conseil de sécurité, le représentant iranien auprès des Nations-Unies, Gholamali Khoshrou a rejeté les accusations portées par Riyad à l’encontre Téhéran en les qualifiant d'infondées et de contraires au droit international.
Dans cette, l’Iran a jugé contraire au deuxième paragraphe du chapitre IV de la Charte des Nations Unies la menace proférée par Riyad pour faire usage de la force contre l’Iran et a déclaré que la prétention saoudienne accusant Téhéran de soutenir les attaques au missile des forces yéménites contre le territoire saoudien n'était basée que sur des illusions.
« Vu les deux ans et demi qui se sont écoulés depuis le début de l’offensive saoudienne au Yémen, qui a causé la mort des milliers de Yéménites innocents, Riyad et ses alliés auraient dû se rendre compte qu’il n’y a aucune solution militaire à la crise yéménite et que l’Iran poursuivra ses prises de positions de toujours pour une résolution politique de la a crise. », est-il écrit dans cette lettre.
La RII affirme que sa politique étrangère est basée sur des relations d'amitié avec les pays voisins dans le golfe Persique et qu’elle a toujours souhaité le renforcement de la paix et de la sécurité dans la région.
« L’Iran appelle à la retenue et à la vigilance au lieu de recourir à la provocation et à la menace qui ne font que déstabiliser notre région », ajoute la lettre.
Dans cette lettre, les membres du Conseil de sécurité sont priés d’appeler l’Arabie saoudite à respecter le droit international et la Charte des Nations unies et à s’abstenir de recourir à la force contre les autres peuples.
Le prince héritier saoudien, Mohamed Ben Salmane, a prétendu hier mardi 7 novembre que l’Iran livrait aux forces yéménites et aux Houthis, des missiles et que cela constituait une agression directe contre son pays.