Une autorité russe a fait part du probable maintien des bases militaires russes en Syrie après la fin de la lutte anti-Daech.
« Le nombre de militaires russes qui seront retirés du sol syrien après la victoire totale sur Daech, dépendra de la situation qui prévaudra en Syrie. Mais les deux bases militaires russes poursuivront fort probablement leurs activités », a déclaré Oleg Syromolotov, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, selon Ria Novosti.
Il est à rappeler qu’en mars 2016, le président russe Vladimir Poutine a ordonné le retrait d'une grande partie des forces russes. Pourtant, Moscou a continué à remplir ses engagements en fournissant à la Syrie des armes et des technologies militaires et en formant des forces spéciales.
Or, la base militaire aérienne de Hmeimim et la base d’appui logistique maritime russe au port de Tartous poursuivront leurs activités. Par ailleurs, le Centre russe de réconciliation des parties en conflit en Syrie qui a pour objectif de créer des zones de désescalade en Syrie, joue un rôle crucial dans la restauration et la préservation du cessez-le-feu entre les forces gouvernementales et les groupes armés.
« Bien que Daech ait perdu 95% des territoires qu’il occupait en Syrie, le Front al-Nosra est toujours présent dans certaines régions de ce pays et la lutte contre ce groupe se poursuit. En plus, certains groupes terroristes et d’autre armés redeviennent parfois actifs et il nous faut en finir avec eux pour toujours », a ajouté M. Syromolotov.
« Parfois, la situation sur les champs de bataille en Syrie change de façon inattendue et on voit l’apparition de nouveaux groupes. Par exemple, il est probable que lors des futures élections locales dans les régions kurdes, les miliciens kurdes se livrent à des actes rebelles. Or, la perspective de la situation en Syrie est floue et on ne peut pas garantir à 100% la préservation de la paix et de la stabilité dans le pays », a-t-il précisé avant d’indiquer que la seule obligation des forces aériennes russes était d’appuyer les forces gouvernementales syriennes et ce, à la demande officielle de Damas.
