Mohammed Ali al-Houthi, président du Comité révolutionnaire du Yémen, a déclaré que le Yémen était prêt à accueillir les princes, ex-ministres et puissants responsables militaires saoudiens, ciblés par la purge politique sans précédent menée par le prince-héritier Mohammed ben Salmane.
Sur Twitter, Mohammad Ali al-Houthi s’est dit prêt à soutenir les personnalités politiques saoudiennes qui se sentent menacées par une purge politique initiée par le prince héritier Mohammed ben Salmane, homme fort du royaume ultra-conservateur.
Cette purge qui intervient après la création, par un décret royal, d’une commission de lutte contre la corruption, a annoncé l’arrestation et la poursuite judiciaire « sans complaisance » de 11 princes et 30 ministres et personnalités politiques du pays, parmi lesquels, des anciens responsables.
Dans la liste des évincés, figurent le prince Metab ben Abdallah, chef de la puissante Garde nationale saoudienne et ex-prétendant au trône, et le célèbre milliardaire Al-Walid ben Talal.
Un prince saoudien de « haut rang » s’est enfui vers Sanaa, capitale du Yémen, selon le rapport d’un journaliste israélien sans révéler le nom de la personnalité.
La mort d’un autre prince saoudien, un certain Mansour ben Moqren, vice-gouverneur de la province d’Assir, tué dans le crash d’un hélicoptère, dimanche 5 novembre, près du Yémen, a multiplié les inquiétudes quant au sort des princes d'Arabie.