Les États-Unis et Israël cherchent une désintégration du Moyen-Orient où beaucoup de choses les inquiètent dont le rapprochement turco-iranien.
L’agence de presse iranienne Fars se réfère à un article du journal israélien Jerusalem Post qui porte sur le changement de la donne moyen-orientale.
Évoquant le rapprochement saoudo-israélien, Jerusalem Post écrit que les changements en cours au Moyen-Orient ont fourni aux États étrangers un champ d’action commun pour contrer la suprématie iranienne.
« Les négociations saudo-israéliennes seraient le plus grand changement », écrit le journal, estimant probable que Tel-Aviv et Riyad aient échangé depuis longtemps des renseignements sur les ennemis communs dont l’Iran.
L’Arabie saoudite et Israël ont une vision commune sur le renforcement du poids régional de l’Iran ; plusieurs rapports ont confirmé ces dernières années leurs coopérations dans ce sens.
Riyad a entrepris des tentatives, il y a quelque temps, afin de perturber le système balistique de la DCA iranienne et ce, pour faciliter la tâche à Israël de frapper l’Iran, écrit le journal.
Jerusalem Post n’exclut pas un grand démembrement dans la région moyen-orientale. « Les États-Unis et Israël veulent changer les rapports de force dans la région et la décision du Congrès US concernant l’accord sur le nucléaire iranien revêt une importance particulière dans ce sens », écrit Jerusalem Post.
Le journal s’attarde ensuite sur les inquiétudes communes de Riyad et Tel-Aviv dont le rapprochement turco-iranien serait l’une des plus importantes. « La coopération militaire turco-iranienne et le déroulement des choses en Syrie inquiètent sérieusement les États-Unis et Israël », ajoute l’article.
Jerusalem Post juge vitale la normalisation arabo-israélienne et c’est en ces termes que le journal israélien tente de justifier le rapprochement, si nécessaire selon l’article, entre les pays arabes et Israël :
« Il est impératif d’essayer de faire reculer l’Iran, sur le plan politique (…) Du point de vue économique, il se pourrait que l’Arabie saoudite n’ait guère besoin [de rapprochement avec Tel-Aviv], mais Israël est dépendant envers les importations énergétiques et le rapprochement avec Riyad lui permettra de faire baisser considérablement le prix du pétrole et du gaz. »
