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Le Congrès américain examine des sanctions contre les Hachd al-Chaabi

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les combattants des Hachd al-Chaabi en Irak avancent vers Hawija, le 4 octobre 2017. ©AFP

Un élu américain a soumis au Congrès un plan destiné à imposer des sanctions à Asaïb Ahl al-Haq, un mouvement militaire et politique chiite d’Irak et au mouvement d’al-Nujaba (Hezbollah irakien), tous les deux faisant partie des Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire).  

Selon l’agence de presse iranienne Fars, poursuivant leur politique hostile à l’axe de la Résistance dans la région, les Américains examineront un plan visant à sanctionner les groupes membres des Hachd al-Chaabi en Irak.

Le député républicain de la Chambre des représentants américaine, Ted Poe. ©CBS

Le républicain Ted Poe a remis à la commission des Affaires étrangères du Congrès un plan dont le but est d’imposer des sanctions liées au « terrorisme » contre Asaïb Ahl al-Haq et al-Nujaba, tous les deux membres des Hachd al-Chaabi.

Ledit plan doit d’abord être ratifié par la commission des Affaires étrangères et puis être mis au vote à la Chambre des représentants.

Lors de son dernier déplacement régional qui l’a conduit en Arabie saoudite et au Qatar, le secrétaire d’État américain Rex Tillerson a répété les propos anti-iraniens et anti-Résistance de Washington.

À Riyad, il avait tenu des déclarations contre les Hachd al-Chaabi.

En réaction, le Premier ministre irakien Haïder al-Abadi a qualifié les Hachd de groupe patriotique disant qu’aucune partie n’avait le droit de s’ingérer dans les affaires intérieures de l’Irak.

Cependant, le président de la Chambre des représentants américains Paul Ryan ainsi que les présidents des commissions des Affaires étrangères, des forces armées et du renseignement ont répété dans un communiqué les allégations de Tillerson.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV