La semaine dernière, les responsables de l’Association des commerçants de thé se sont rendus à Téhéran afin de régler une dette de 120 millions de shillings kényans qu’avaient contractée les acheteurs iraniens de thé.
Alfred Busolo, chef de l’Organisation de l’agriculture et des produits alimentaires, cité par le quotidien kényan The Daily National, a déclaré : « Lors d’un voyage en Iran, nous avons discuté avec les autorités iraniennes des dettes des commerçants iraniens envers les exportateurs kényans. Malgré la levée des sanctions, les banques nationales ont toutes peur d’effectuer des transactions bancaires avec l’Iran. Nous avons à traiter le problème avec le ministère. »
« Afin de rembourser les dettes, les acheteurs iraniens avaient conseillé aux commerçants kényans d’ouvrir des comptes auprès des banques européennes ou émiraties », a ajouté Busolo.
En août 2017, l’exportation du thé kényan en Iran a subi une baisse de 55 % avec une quantité de 197 000 kilos. Tandis que l’année dernière, à la même époque, cette dernière atteignait 437 905 kilos.