Les Bahreïnis, organisant une manifestation, vendredi 3 novembre, contre le régime des al-Khalifa au pouvoir, ont réclamé une fois de plus la libération des prisonniers politiques et la fin du siège imposé au domicile du dignitaire religieux chiite, cheïkh Issa Qassem.
La cité d’al-Musalla de Bahreïn était, vendredi 3 novembre, le théâtre des manifestations d’envergure des opposants qui portaient les images de l’Ayatollah Issa Qassem.
Un rassemblement similaire a eu lieu dans la cité de Karbabad pour la libération des prisonniers politiques.
Pour la 68e semaine consécutive, les forces de sécurité du régime de Manama ont empêché la tenue de la prière du vendredi à al-Diraz, localité où se trouve la maison du cheïkh Issa Qassem, a rapporté la chaîne de télévision bahreïnie Lualua.
Manama a déchu en juin 2016 le dignitaire religieux de Bahreïn, le cheïkh Issa Qassem, de sa nationalité en l’assignant à résidence. Depuis, l’accomplissement de la prière du vendredi a été interdit à al-Diraz. Et c’est ainsi que tous les vendredi, l’imam de la prière et les fidèles sont interdits d’entrer dans la mosquée Imam Sadeq d’al-Diraz.
Bahreïn est depuis 2011 le théâtre des manifestations anti-régime pacifique qui réclament la fin de l’oppression, la liberté et le rétablissement de la justice.