L'ambassadeur d'Algérie à Damas a souligné que son pays se rangeait aux côtés de la Syrie pour combattre les différentes formes du terrorisme.
Lors d'une cérémonie, qui s'est tenue jeudi 2 novembre à Damas, à l'occasion du 63ème anniversaire de la révolution algérienne contre le colonialisme français, l'ambassadeur d'Algérie à Damas, Saleh Boshé, a déclaré que son pays s'opposait à la suspension de l'adhésion de la Syrie à la Ligue arabe et qu'il cherchait à renouer ses liens avec ce pays.
"Ces derniers mois, les autorités algériennes et syriennes ont pris part à plusieurs rencontres pour discuter de la reconstruction de la Syrie et de l'essor des relations économiques, commerciales et culturelles. L'Algérie soutient le dialogue entre les différents groupes syriens à condition qu'il renforce l'intégrité territoriale de la Syrie. La résistance de l'armée et du peuple syriens vis-à-vis des terroristes et l'établissement de la réconciliation nationale en Syrie permettent le retour de la stabilité et de la paix dans ce pays", a déclaré Saleh Boshé.
Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Meqdad a déclaré que la Syrie et l'Algérie étaient des amis qui planifiaient ensemble un avenir prometteur.
"La révolution qu'a déclenchée l'Algérie contre le colonialisme français était la révolution de tous les peuples arabes. A présent, les groupes terroristes Daech et Front Fatah al-Cham sont une nouvelle incarnation du colonialisme contre laquelle l'armée syrienne se bat de toute ses forces", a expliqué Fayçal Meqdad.
Il a ensuite fait part du soutien de son pays au gouvernement central d'Irak et s'est réjoui de sa victoire face aux plans séparatistes.
"La Syrie et l'Irak ne feront jamais l'objet d'un démembrement. Tous les projets destinés à démembrer ces deux pays sont voués à l'échec. La nation de la Syrie est soudée et puissante, et les citoyens kurdes ne permettront jamais au colonialisme de s'imposer", a indiqué le vice-ministre syrien des Affaires étrangères.
Il a souligné que les hauteurs du Golan occupées appartiendraient, bientôt, de nouveau, à la Syrie.
Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères a finalement qualifié d'inadmissible la présence des militaires turcs sur le territoire syrien, disant qu'elle contredisait les objectifs de la Conférence d'Astana.
