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Tillerson retire ses propos anti-Hachd

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des combattants des Hachd al-Chaabi avancent vers les villages situés près de Hawija, le 6 octobre 2017. ©AFP

Le conseiller pour la sécurité nationale irakienne, Falah al-Fayyad le confirme : les États-Unis ont été forcés de revenir sur leurs déclarations concernant les forces de Mobilisation populaire, les Hachd al-Chaabi.

Falah al-Fayyad (G) et Bachar al-Assad (D). (Archives)

Interrogé par al-Mayadeen, Fayyad a violemment critiqué Barzani qui a cherché « via le référendum » à s’assurer une survie politique : « Or l’échec dramatique du projet de référendum et, sur tout, la gestion catastrophique de l’après-vote auront des répercussions directes sur les élections de novembre au Kurdistan irakien. Surtout que les Américains, principaux soutiens de Barzani, ont refusé de reconnaître le résultat du vote de 25 septembre ».

Plus loin dans ses propos, le conseiller pour la sécurité du gouvernement irakien est revenu sur la " victoire des forces nationales " sur Daech qui a contribué " à changer l’équilibre des forces " : « Cette guerre anti-Daech a bien faussé l’équation. Elle a surtout rassemblé différentes strates de la population irakienne et a renforcé l’unité nationale et c’est bien cet élément, précisément, qui a fini par vaincre Daech », a dit Fayyad qui a mis l’accent sur " l’extrême sensibilité " du gouvernement irakien par rapport à " ce qui se passe sur les frontières d’Irak avec la Syrie. Bagdad soutient le processus d’Astana et de Genève qui semble avoir débouché sur de nouveaux paramètres qui pourront aider au règlement de la crise. 

Plus loin dans ses propos, Fayyad a évoqué " les propos diffamatoires " tenus récemment par le secrétaire d’État US, Tillerson, à l’encontre des Hachd al-Chaabi et de la " marche arrière " de ce dernier quelques jours après : « Le Premier ministre Haïdar al-Abadi a vivement réagi à ces propos et a fait savoir sa nette opposition au cours de sa rencontre avec Tillerson. Et ce dernier n’a pas mis longtemps à reconnaître, une fois rentré aux États-Unis et devant le Congrès " la pleine appartenance " des Hachd al-Chaabi aux forces armées nationales irakiennes. Les Américains ont fini par reculer et Tillerson a reconnu, en personne et devant les congressistes, que les Hachd sont placés sous le commandement direct du Premier ministre Abadi ».

L’unité affichée par les dirigeants irakiens a eu raison de la position hostile des Américains qui ne peuvent pas nier le rôle particulièrement prépondérant des forces de Mobilisation populaire dans la lutte contre le terrorisme de Daech aussi bien en Irak qu’en Syrie.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV