" Les missiles d'Ansarallah sont, toujours, pointés vers des cibles en territoires saoudien et émirati", selon le porte-parole du mouvement yéménite, Mohammad Abdessalam.
" Les forces yéménites multiplient leurs opérations militaires sur les frontières avec l'Arabie saoudite et s'apprêtent à chaque instant à frapper plusieurs cibles en pleins territoires saoudien et émirati", fait savoir le responsable yéménite.
" C'est Riyad qui a déclenché la guerre contre notre pays. Par conséquent, nous nous réservons, naturellement, le droit de réagir à ce qui se passe aujourd'hui sur les lignes frontalières", a averti Abdessalam.
" Au début, nous n'avions pas eu recours à l'option militaire. Un mois après l'agression des agresseurs contre notre territoire, nous n'avions pourtant d'autre choix que de nous y résigner. Le régime des Saoud ne se soucie pas du nombre des yéménites, civiles ou militaires, tués dans la guerre, ce régime veille, uniquement, à ce que ses militaires ne soient pas attaqués ", a-t-il ajouté.
" Abu-Dhabi est la cible prioritaire des unités balistiques d'Ansrallah, car les Émirats arabes unis sont des principaux alliés des Saoudiens dans la guerre contre le Yémen", souligne le porte-parole du mouvement.
Pour ce qui concerne les propositions d'Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, l'émissaire de l'ONU pour le Yémen, le porte-parole d'Ansarallah explique :" L'émissaire pour le Yémen avance des propositions au sein de l'ONU sur le dossier du Yémen, alors que ni Ansarallah ni même le parti du Congrès national n'ont toujours reçu aucune proposition humanitaire de la part des Nations-Unies. On nous a bien entendu proposé des options avant le déclenchement de la guerre. À titre d'exemple, on nous a exigé de rendre les armes ou de faire marche arrière en faveur de notre ennemi. "
Le responsable du mouvement populaire yéménite a par ailleurs appelé tous les partis yéménites, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, à trouver des issues pour mettre un terme à la guerre.