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La Syrie souffre d’une pénurie de médicaments due aux sanction US

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La porte-parole du ministre russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova. ©Sputnik

Hier, jeudi 26 octobre, la Russie a accusé l’Union européenne et les États-Unis de provoquer délibérément une pénurie d’équipements médicaux et de médicaments en Syrie.

« Confronté aux sanctions américaines et européennes, la Syrie ne peut pas avoir accès à l’équipement médical qui lui est nécessaire en raison des mesures restrictives que l’Occident lui impose », a fustigé hier lors d’un point de presse la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.

« Il faut non seulement des provisions et des médicaments, mais de l’équipement et du matériel médical. Ils sont nécessaires pour sauver les gens qui sont dans un état grave », a argué Maria Zakharova lors d’un point de presse.

« Nous ne voyons qu’une seule solution : une sorte de chapeau d’invisibilité. S’il n’en dispose pas, je sais que Russia Today en a plusieurs. Les journalistes pourraient lui en prêter un. Je ne vois pas d’autres moyens d’éviter les caméras de la chaîne RT sur le territoire russe », a par ailleurs répliqué Zakharova aux propos tenus par le ministre britannique des Affaires étrangères qui avait dit ne vouloir jamais apparaître sur la chaîne télévisée russe Russia Today en accusant cette chaîne de discrimination.

« L’aveu des USA, qui ont fini par concéder que les organisations terroristes en Syrie ont bel et bien accès à des armes chimiques, ne fait que répéter les précédentes déclarations russes suite à l’attaque chimique de Khan Cheikhoun. Nous ne nous étions pas contentés de parler, mais avions fourni des preuves confirmées par les témoins et les médias présents dans la zone au moment des attaques », a-t-elle dit.

Les États-Unis tiennent pour responsable de l’incident chimique de Khan Cheikhoun le gouvernement syrien, mais la Syrie pointe du doigt les opposants syriens et les groupes armés, une position également défendue par la Russie.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV