TV
Infos   /   A La Une   /   L’INFO EN CONTINU   /   Le Débat

Débat: Labyrinthe mortel pour les civils de Raqqa

Syrie: Labyrinthe mortel pour les civils de Raqqa

Occupée par Daech depuis 2013, Raqqa est considérée comme la capitale du groupe terroriste. L'opération de libération de Raqqa a débuté en novembre 2016 avec le soutien des commandos américains et de l'aviation des États-Unis et d'autres pays.

Les unités des FDS composées essentiellement de Kurdes syriens, mènent des combats au sol. Damas proteste contre la participation des militaires américains à l'opération et qualifie d'intervention leur présence dans le nord de la Syrie.
Les États-Unis ne cachent plus leur envie de "créer dans le nord et l'est de la Syrie", un Kurdistan syrien indépendant. 

L'État syrien va-t-il accepter cet état de choses?

Le chef adjoint du conseil provincial de Raqqa a souligné que le gouvernement syrien ne permettrait pas que la province de Raqqa soit occupée.
Selon l’agence de presse iranienne Fars, Jihan Cheikh Ahmed, porte-parole de l’opération baptisée "Colère de l’Euphrate", a annoncé, il y a quelques jours, que les forces démocratiques syriennes allaient annoncer les nouvelles de la libération de la ville de Raqqa dans les prochains jours.
Les Forces démocratiques syriennes (FDS), composées des Kurdes et des Arabes, sont soutenues par les États-Unis.
En réaction à ces déclarations, le chef adjoint du conseil provincial de Raqqa, Mohammad Hijazi, tout en insistant sur le fait que les habitants de Raqqa sont des Arabes, a souligné que le nombre de civils dans cette province était estimé à 6 000 personnes et que 450 terroristes refusaient de se retirer de Raqqa.
Concernant le sort de Raqqa après son contrôle par les Kurdes, ce responsable syrien a affirmé que Damas ne permettrait pas que la province de Raqqa soit « occupée », sans manquer de dire que les responsables syriens s’inquiétaient des mesures allant dans le sens du démembrement du pays.
Hijazi a rappelé que les responsables syriens rendraient Raqqa à ses réels habitants.

Maître Elie Hatem, juriste international, Stéphane Blet, analyste franco-turc des questions internationales et Pierre Dortiguier, politologue partagent leurs analyses à ce sujet.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV