Les médias turcs ont annoncé le déploiement des centaines de véhicules blindés de l’armée turque à Idlib, chef-lieu de la province du même nom qui relie la Turquie au monde arabe. Le Parlement syrien a condamné par la suite cette expédition, appelant Ankara à rapatrier ses forces de cette zone frontalière.
Pendant leurs dernières réunions à Astana, la Russie, l’Iran et la Turquie se sont mis d’accord avec la création de la 4e zone de désescalade à Idlib, en Syrie, en présence de 500 observateurs des trois pays. Cependant, Ankara a profité du chaos prévalant dans la région pour déployer unilatéralement un bon nombre d’effectifs dans la zone d’Idlib. Le Parlement syrien a immédiatement réagi à la démarche opportuniste de l’armée turque, et lui a demandé de refouler ses véhicules blindés d’Idlib.
En réaction au déploiement des forces turques dans la province du nord-ouest syrien, le porte-parole du Parlement syrien a indiqué : « Une telle agression est estimée comme étant une menace contre Damas ».
Pour sa part, le ministère syrien des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué que l’encerclement d’Idlib par les effectifs de l’armée turque ne signifiait que la violation flagrante de la souveraineté nationale et l’intégrité du pays.
Source des photos: Mashregh News