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Moscou: les USA forment les terroristes de Daech à al-Tanf

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les États-Unis forment les éléments de Daech, à al-Tanf, en Syrie. (Photo d'illustration)

Le ministère russe de la Défense a annoncé que 450 terroristes de Daech avaient quitté la base américaine d’al-Tanf dans l’est de la Syrie et attaqué les forces de l’armée syrienne.

Les États-Unis renforcent leur soutien explicite aux terroristes de Daech, en vue de faire obstacle à l’avancée de l’armée syrienne et de la Résistance dans l’est du pays. Le soutien financier et en armement de Washington à Daech était explicite de 2011 à 2014, mais depuis 2014 les États-Unis cachaient leur appui aux terroristes.

Mais, ces derniers mois, les avancées de l’armée syrienne inquiètent de plus en plus les États-Unis, à tel point qu’ils affichent leur soutien à Daech d’une manière de plus en plus explicite.

Selon le ministère russe de la Défense, quelque 450 daechistes ayant quitté la base militaire US à al-Tanf, ont pris d’assaut les positions de l’armée syrienne à l’est du pays.

Tout portait à croire que les Américains formaient les éléments « modérés » de l’Armée syrienne libre (ASL) dans la base d’al-Tanf, mais il a été révélé qu’ils y entraînaient des éléments de Daech.

On avait déjà rapporté que l’artillerie intelligente des Américains à al-Tanf avait été mise à la disposition de Daech.

Le ministère russe de la Défense avait déjà annoncé que Daech et les militaires américains étaient en coexistence pacifique à Deir ez-Zor.

Le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov avait affirmé la semaine dernière, dans un communiqué, que son pays disposait d’images montrant que 600 éléments armés de Daech à bord de leurs blindés avaient quitté, sous les yeux des militaires américains, al-Tanf en direction de l’ouest de la Syrie.

Il affirme que le déploiement illégal, en avril 2017, d'une base militaire américaine sur la frontière entre la Jordanie et la Syrie avait été justifié publiquement «par la nécessité de mener des opérations contre Daech». Cependant, au cours des six mois d'existence de cette base, aucune opération américaine contre Daech n'a été effectuée.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV