TV

La Russie a déployé les S-400 à Maysaf, récemment ciblée par Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les S-400 russes déployés à Lattaquié dans la base aérienne russe. ©Sputnik

La Russie vient de déployer les batteries de missiles S-300 et S-400 dans la ville de Maysaf à l'ouest de la Syrie. Selon Sputnik cité par Skynews, le déploiement des S-300 et des S-400 viserait à riposter à toute éventuelle attaque d'Israël qui a frappé le 7 septembre la ville de Maysaf.

Et l'information d'ajouter: " depuis 2011 Israël a mené des dizaines de raids contre la Syrie.Ceci dit, la frappe du 7 septembre dernier contre le centre de recherche scientifique et militaire de Maysaf a été autrement importante dans la mesure où Maysaf se situe à quelques kilomètres du port de Tartous où la Russie détient depuis plusieurs décennies sa seule base navale en Méditerranée. Israël a pris pour cible cette ville sous prétexte de vouloir atteindre "un centre de recherche spécialisé dans la fabrication de missiles et placé sous la supervision iranienne". 

Après chaque frappe israélienne contre la Syrie une question refait surface : pourquoi la Russie n'utilise-t-elle pas les batteries de missiles S-300 et S -400 pour contrer ces attaques? Moscou s'est aussi refusé à recourir à ce système quand les États-Unis ont pris pour cible l'aérodrome de Shayrat dans la périphérie de Homs, affirme Skynews avant d'ajouter: " les États-Unis avaient annoncé à l'époque avoir informé la partie russe avant de procéder à cette attaque".

Les S-300 et d'autres systèmes de défense antimissiles russes ont déjà été déployés à l'aéroport Hmeimim à Lattaquié et à Tartous qui abritent respectivement les bases, aérienne et navale, russes.

Selon des sources bien informées, la frappe israélienne du 7 septembre aurait bien poussé la Russie à revoir sa stratégie de défense de ses sites militaires en Syrie. Il s'agissait du premier raid israélien visant un site militaire appartenant à l'armée syrienne. 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV