Suite au discours du président américain qui vient d’annoncer qu’il ne certifierait pas l’accord Iran-5 +1, les dirigeants du monde entier ont réagi en condamnant sévèrement Donald Trump.
Dans des communiqués, les dirigeants français, allemand et britannique ont insisté sur l’engagement de leurs pays respectifs à continuer à adhérer au Plan global d'action conjoint (PGAC, accord signé en 2015 sur le nucléaire iranien).
La chef de la diplomatie de l’Union européenne, Federica Mogherini, a annoncé à cet égard que le Plan global d’action conjoint est un accord multilatéral et qu’un État à lui seul n’est pas en mesure de le modifier ou de le révoquer.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a quant à lui dit que son souhait est « le maintien de l’accord nucléaire iranien. »
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a appelé toutes les parties à l’accord à y rester fidèles, en affirmant que les déclarations anti-iraniennes de Donald Trump sont « très problématiques ».
Quant à l’ex-directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Mohamed el-Baradei, il a déclaré que Trump semble ne pas avoir pris connaissance des multiples rapports émis par l’AIEA, dont il ressort que Téhéran a été parfaitement fidèle aux engagements qu’il a pris dans le cadre de l’accord sur le nucléaire.