La volonté de Washington d’ajouter le Corps des gardiens de la Révolution islamique à la liste des organisations terroristes ne fait que mettre en évidence sa politique de deux poids deux mesures. Une décision qui présenterait de plus des dangers concrets pour les troupes russes opérant en Syrie.
Si Washington ajoutait le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) à la liste noire des organisations terroristes, cela serait lourd de conséquences pour les militaires russes, a déclaré à Sputnik un diplomate russe.
« Si l’on analyse l’idée américaine depuis ces positions, on s’aperçoit de nouveau qu’une politique de deux poids deux mesures est menée dans la lutte contre le terrorisme. Elle aggrave les dangers concrets pour les militaires russes en Syrie. Car c’est la confiance envers ceux qui mènent, conjointement avec nos troupes aérospatiales, un combat mortel contre les groupes terroristes qui est remise en question », a souligné l’interlocuteur de l’agence.
Auparavant, les médias ont annoncé que Washington voulait ajouter le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) à la liste des organisations terroristes. En commentant cette information, le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif a déclaré que Téhéran pouvait riposter sévèrement à Washington, alors que le commandant du CGRI, Mohammad Ali Jafari, a annoncé que ses forces traiteraient les militaires américains à la même enseigne que les terroristes de Daech.
Avec Sputnik