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Syrie/Jordanie : la crise du golfe Persique pousse à la convergence

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le roi de Jordanie Abdallah II (G) et le président syrien Bachar al-Assad à l'aéroport militaire de Marka, à Amman, en Jordanie, le 2 février 2005. ©AP

Suite à l’intensification de la crise arabe au sein du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP), le gouvernement jordanien changerait de cape et tenterait de se rapprocher de Damas.

S’exprimant à l’occasion d’un point de presse, le chargé d’affaires de l’ambassade de Syrie en Jordanie, Ayman Allouche, a déclaré qu’une tendance à plus de convergence avec Damas est visible dans les positions des autorités jordaniennes déçues par leurs alliés du golfe Persique,  a rapporté l’agence de presse russe Sputnik.

Revenant sur les relations Damas-Amman, le diplomate syrien a déclaré que les relations entre les deux pays ne sont pas encore normalisées d’autant plus que les autorités jordaniennes refusent de l'évoquer publiquement.

Allouche a souhaité  qu'Amman annonce officiellement ce rapprochement, car les deux pays ont vitalement besoin l’un de l’autre.

Réitérant le fait que les positions jordaniennes ont changé par rapport au passé envers la Syrie, le chargé d’affaires syrien à Amman a déclaré que la crise actuelle, qui déchire le Conseil de coopération du golfe Persique, a contraint les autorités jordaniennes à se tourner vers la Syrie, car suite aux récentes évolutions, l’Arabie Saoudite, le Qatar et leur allié américain ont relâché les pressions sur la Jordanie.

Le diplomate syrien a également fait part de la réouverture à venir des frontières communes entre son pays et la Jordanie avant d’insister sur le fait que les points de passage, libérés des mains des terroristes et des groupes extrémistes armés, devraient être contrôlés par l’armée syrienne. « Cela est non négociable » a-t-il martelé.

Cette position est heureusement partagée par la partie jordanienne, a poursuivi Allouch qui voit une évolution dans les positions d’Amman.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV