Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a souligné que l’Iran n’avait signé aucun accord prévoyant la restriction de sa puissance défensive.
Ce vendredi 6 octobre, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a déclaré qu’aucune clause de l’accord nucléaire ne prévoyait la restriction de la puissance défensive de la République islamique d’Iran.
Interrogé pour savoir si le programme balistique de l’Iran contredit l’esprit de l’accord nucléaire, Zarif a répondu que les missiles dont dispose la République islamique d’Iran sont seulement de nature défensive.
« Les missiles balistiques que nous avons fabriqués ne sont pas en mesure de porter des ogives nucléaires, et si nous les testons, c’est pour augmenter leur précision. Si un missile est fabriqué pour porter des ogives nucléaires, ce n’est pas la peine d’en augmenter la précision, car une bonne portée leur suffit. Nos missiles sont censés porter des ogives conventionnelles », a expliqué le chef de la diplomatie iranienne.
Il a souligné que l’Iran n’accepterait jamais l’arrêt de ses progrès militaires défensifs, pour la simple et bonne raison que les États-Unis ne cessent de vendre des armes aux pays de la région.
« L’administration Trump tente de perturber les relations économiques qu’entretient l’Iran avec les autres pays de la région alors que les termes de l’accord nucléaire lui interdisent de prendre une telle mesure », a-t-il indiqué.
Le haut diplomate iranien a ensuite appelé les États-Unis à ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures de la République islamique d’Iran.
Dans la foulée, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Bahram Qassemi a vivement rejeté, vendredi 6 octobre, un article, publié par l’agence de presse Reuters, selon lequel l’Iran serait prêt à négocier une partie de son programme balistique défensif.
« La République islamique d’Iran a, à maintes reprises, souligné que ses programmes militaires défensifs ne feraient l’objet d’aucune négociation. L’Iran se réserve le droit de développer ses programmes balistiques dans le cadre d’une stratégie défensive conventionnelle », a déclaré Bahram Qassemi.