Le gouvernement irakien a donné trois jours à Erbil pour placer ses aéroports et ses vols sous le contrôle de l’autorité centrale de Bagdad ; « sinon, la loi sur l’interdiction de vols internationaux s’exercera dans le cas de la région du Kurdistan ».
Selon l’agence de presse iranienne Fars News qui cite le Premier ministre irakien, le Conseil d’État de Bagdad a également demandé que les entrées de la région du Kurdistan soient placées sous le contrôle de l’autorité centrale de Bagdad.
Plus tôt ce mardi, une source gouvernementale irakienne a annoncé que le gouvernement assurerait le contrôle de tous les points de passage frontaliers, dont ceux situés dans la région du Kurdistan irakien.
Le gouvernement irakien a adopté dimanche une série de mesures à prendre en réaction au référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien.
Le Parlement irakien a soumis à un vote, le lundi 25 septembre, les décisions de ses commissions chargées de proposer des réponses adéquates en réaction au référendum du Kurdistan irakien.
Les résultats préliminaires du référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien ont été publiés.
Selon l’agence de presse Rudaw, 90 % des personnes ayant les conditions requises pour le vote auraient participé au référendum dans la ville d’Erbil, parmi lesquels 87 % auraient dit oui à une indépendance du Kurdistan irakien.
Le plus grand taux de participation a été constaté à Dohuk (95,23 %), où les votes positifs sont estimés à 93 %.
À Halabja, le taux de participation ne dépasserait pas les 53 % (79 % positifs) ; or, le chef du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, parlait beaucoup de l’attaque chimique de l’ancien régime irakien sur cette ville, dans le cadre de sa campagne pour justifier le référendum controversé sur l’indépendance de cette région.
