En marge de la réunion annuelle de l'Assemblée générale de l’ONU qui a ouvert ses portes ce lundi 18 septembre à New York, le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian a déclaré que la France essaiera de convaincre le président américain, Donald Trump de rester fidèle au Plan global d’action commun, « PGAC » conclu en 2015 entre l’Iran et les « 5+1 » (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne).
« Il est indispensable de maintenir l’accord pour endiguer la prolifération d’armes atomiques. Dans cette conjoncture où nous sommes témoins des menaces nord-coréennes, il nous incombe de maintenir ce processus. Nous pouvons même compléter l'accord après 2025 ", a-t-il préconisé.
Certaines clauses de l’accord nucléaire conclu entre l’Iran et le groupe « 5+1 » viendront à expiration en 2025. Le président français, Emmanuel Macron a déjà parlé d’un éventuel échange de vue avec les « 5+1 » afin de compléter l’accord nucléaire iranien.
La porte-parole du Quai d’Orsay, Agnès Romatet-Espagne, annonce qu’au regard du calendrier des prochains pourparlers, de nouvelles clauses pourraient être annexées à l’accord nucléaire iranien pour statuer sur le programme balistique de l’Iran après 2025.
L’accord nucléaire viendra donc à expiration en 2025, d’où la nécessité de discuter de l’ajout de nouvelles clauses sur le programme balistique iranien lors des futures consultations, selon l’État français.
« Tous les signes prouvent que l’Iran reste fidèle à ses engagements insérés dans le texte de l’accord nucléaire », a-t-il conclu.
Si les États-Unis se retirent de l’accord nucléaire signé entre l’Iran et les « 5+1 », ils seront isolés https://t.co/aaE48pD6jT pic.twitter.com/B9UL7GxIAI
— Press TV Français (@PresstvFr) September 11, 2017
La République islamique d'Iran a souligné, à maintes reprises que l'accord de 2015 n'était pas négociable, indiquant par ailleurs que le programme balistique du pays s'inscrivait dans le cadre de sa politique défensive et n'avait rien à voir avec l'accord nucléaire dont les Etats-Unis cherchent, sous des prétextes futiles, à mettre en cause le bien-fondé.