Le secrétaire général de l’Organisation Badr, mouvement politique et militaire chiite, a prévu qu’en cas de référendum au Kurdistan, une guerre intestine en résulterait inéluctablement.
Hadi al-Amiri a lancé cette mise en garde devant les micros des médias irakiens, en prédisant que la guerre civile serait inévitable si ce référendum avait lieu. Il a appelé le gouvernement irakien, la région autonome du Kurdistan irakien, ainsi que tous les autres pays à s’évertuer à éviter ce drame.
De son côté, il a promis de faire de son mieux pour empêcher la tenue de ce scrutin.
Mardi, les parlementaires irakiens se sont unanimement déclarés contre ce référendum, en enjoignant au Premier ministre Haïder al-Abadi de contrecarrer la partition de l’Irak.
Mais en dépit de contestations croissantes au niveau international, Massoud Barzani, le président du gouvernement régional du Kurdistan, a refusé de repousser la date du référendum.