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Le nombre des bases US en Irak ne cesse d’augmenter

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des soldats américains près d’hélicoptères, sur la base de Qayyarah, en Irak, le 1er mars 2017. ©Reuters

Depuis de début de l’année en cours, les États-Unis ont installé deux nouvelles bases militaires en Irak, dont les systèmes radars passent au crible tout le territoire irakien et les régions frontalières.

Il semblerait que les Américains souhaitent s’implanter en Irak au-delà même du jour de l’échéance de leur mission militaire, ce qui suscite de nombreux questionnements et un certain tiraillement du côté des responsables irakiens, rapporte le site Sky Press qui cite les médias locaux.   

Le Premier ministre Haïder al-Abadi avait déclaré à la chaîne Fox News qu’il n’était pas réticent à ce que les troupes américaines restent en Irak même après la fin de Daech, justement pour continuer à épauler et former les forces irakiennes.

Cette année, les forces américaines se sont installées dans deux nouvelles bases, l’une dans l’ouest et l’autre dans le nord de l’Irak, d’où leurs avions peuvent survoler n’importe quelle parcelle du pays. Chacune de ces bases possède un système radar sophistiqué qui est capable de balayer non seulement tout le territoire irakien, mais aussi les pays voisins, dont la Jordanie, l’Arabie saoudite, l’Iran, la Turquie et la Syrie.

L’Autorité du Kurdistan irakien a également signé un accord militaire avec Washington qui lui autorise à installer cinq bases dans les régions autonomes.

À l’heure actuelle, les militaires américains sont déployés dans six bases militaires et travaillent en tandem avec les forces gouvernementales à Aïn Asad et à Habbaniya dans l’ouest, à Aïn Kaveh près d’Erbil, à al-Mattar près de Bagdad et à Qayyarah près de Mossoul.  

Ses bases hébergeraient 11 700 militaires, y compris 2 500 membres des forces spéciales. Les États-Unis possèdent une unité d’artillerie lourde dans l’ouest de l’Irak et un hangar d’Apache, hélicoptères de combat et de lutte antichar, utilisés notamment pour protéger la Zone verte de Bagdad, où se trouvent l’ambassade américaine et l’aéroport international de Bagdad.

Ils ont également une base aérienne dans la province de Salaheddine qui sert de tour de contrôle aux F-16.

Un membre du Comité irakien de sécurité et de défense a déclaré que le nombre des forces américaines en Irak ne cessait d’augmenter.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV