À Paris, une manifestation des syndicats de salariés a dégénéré en violence.
La première manifestation de rentrée contre la réforme du code du travail s’est ouverte, le mardi 12 septembre, sur des dissensions.
La mobilisation a dégénéré, à Paris, suite à l’intervention de la police. Cette mobilisation a valeur de test pour la CGT, qui a appelé au rassemblement, mais aussi pour Emmanuel Macron, qui affiche sa détermination à réformer, en ce début de quinquennat.
Les syndicats, tout en se montrant très critiques face au contenu des ordonnances, sont divisés sur la riposte à adopter.
Des centaines de Parisiens manifestent contre « l’état d’urgence permanent» https://t.co/f2VwYzLbcg pic.twitter.com/dtA4XcE4k2
— Presstv Francais (@PresstvFr) September 11, 2017
Un an quasiment jour pour jour après la toute dernière mobilisation contre la loi travail, la CGT, la FSU, Solidaires et l’UNEF appellent à protester contre le nouveau texte, qu’ils qualifient de « loi travail XXL ». Des grèves sont attendues à la SNCF, RATP, Air France, France Télévisions… Fonctionnaires, étudiants et lycéens sont aussi appelés à participer.
La réforme du code du travail, dénoncée par les syndicats comme une remise en cause des droits des salariés, sera le fil rouge de la mobilisation. Mais d’autres réformes annoncées inquiètent, comme la baisse des aides personnelles au logement (APL) ou la hausse de la CSG, mais aussi, dans la fonction publique, le gel du point d’indice (qui sert aux calculs de la rémunération des fonctionnaires), les réductions d’effectifs ou le rétablissement du jour de carence.
Source : Le Monde