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Les Hachd al-Chaabi prêts à libérer al-Qaïm

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un combattant irakien des Hachd al-Chaabi fait le signe de victoire à Tal Afar, en Irak, le 26 août 2017. ©Courrier-Picard

Un des hauts commandants des Unités de mobilisation populaire, les Hachd al-Chaabi, a fait part de la totale disposition de ses forces à libérer le reste des territoires occupés par Daech dans l’ouest de la province d’al-Anbar.

« Les Hachd al-Chaabi attendent l’ordre de déclencher les opérations », a souligné Jawad al-Talibawi, avant de souligner : « Tous les préparatifs ont été mis en place pour lancer l’offensive qui devra se solder par la libération de la ville d’al-Qaïm (dans le nord-ouest de la province d’al-Anbar en Irak, NDLR) et, partant, la sécurisation des frontières syro-irakiennes. »  

Al-Sumaria News, qui rapporte cette information, poursuit : « Les composantes des Hachd al-Chaabi sont prêtes à libérer al-Qaïm et sa banlieue et à assurer la sécurité des frontières communes avec la Syrie. Nos forces attendent que sonne l’heure zéro des opérations. » 

Selon le commandant al-Talibawi, « la mission d’assurer la sécurité des frontières syro-irakiennes est fort complexe, car elle est fonction de plusieurs facteurs géographiques ». 

Daech contrôle toujours la localité frontalière d’al-Qaïm ainsi que les deux secteurs de Rawa et d’Anna, à plus de 200 kilomètres au nord de Trebil en Irak. En Syrie, c’est la localité d’Abou Kamal qui est occupée par Daech. Paradoxalement, les Américains ont menacé de riposter à l’armée syrienne et à ses alliés, par terroristes interposés, s’ils passaient à l’acte et prenaient d’assaut les deux localités précitées. À vrai dire, les Américains cherchent à damer le pion à l’armée syrienne et aux forces de la Résistance dans la province stratégique de Deir ez-Zor, où l’enjeu principal consiste à contrôler la frontière syro-irakienne. Washington a fait très clairement comprendre à Damas et à ses alliés qu’il faudrait mener une rude bataille contre ses mercenaires pour pouvoir franchir les frontières et reprendre le contrôle d’al-Qaïm. L’armée syrienne et l’axe de la Résistance ont la main haute sur le champ de bataille et les mercenaires américains risquent gros s’ils entrent en conflit direct avec eux.  

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV