Le secrétaire général adjoint du Hezbollah libanais a considéré l'aval du ministre saoudien des Affaires étrangères à la création des zones de désescalade en Syrie comme un « constat d’échec » de la part de Riyad.
"L’axe de la Résistance accumule les victoires face aux terroristes", a rappelé le cheikh Naïm Qassem lors d’une interview avec la chaîne libanaise Al Manar.
"La présence des forces du Hezbollah à Deir ez-Zor, voire n’importe où sur le territoire syrien, n’est cachée à personne. Le terrain est favorable à un règlement politique de la crise syrienne, on ne peut pas toutefois annoncer que le processus a officiellement commencé", a-t-il fait remarquer.
"La coordination entre l’armée libanaise et les forces de la Résistance dans le combat dans le Jurd d’Ersal était suffisamment bonne pour déboucher sur une victoire. Le commandant de l’armée libanaise a annoncé à Seyyed Hassan Nasrallah que nous allons lancer le combat dans le Jurd d’Ersal et ce dernier lui a répondu qu’on est avec vous", a-t-il poursuivi.
Plus loin dans ses propos, le secrétaire général adjoint du Hezbollah libanais a évoqué l’échec de l’Arabie saoudite en Syrie. "Le fait que le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir ait accepté la création des zones de désescalade en Syrie, signifie que l’Arabie saoudite a reconnu son échec. Avec la libération d’Alep, le plan de démembrement de la Syrie est tombée à l'eau tandis qu’avec la reprise de Deir ez-Zor, la victoire sur Daech est assurée", a-t-il expliqué.
"Les dirigeants saoudiens traversent des moments difficiles. Leurs options ont échoué. Ils devraient revoir leurs plans et leurs intérêts pour les conformer aux idéaux de la Palestine", a préconisé le secrétaire général adjoint du Hezbollah libanais.
