La fin du siège de Daech à Deir ez-Zor par l’armée syrienne devrait bientôt sonner le glas de la présence des terroristes dans tout le pays.
Selon le journal Rai Al-Yaoum, après la victoire de l’armée syrienne et ses alliés dans la ville de Deir ez-Zor, la Syrie, théâtre de plus six ans de guerre sanglante, pourra enfin respirer. Cette victoire pourrait également annoncer que les jours des terroristes qui avaient auparavant perdu leur bastion à Mossoul et à Tal Afar en Irak sont désormais comptés.
"L’armée syrienne ayant les forces du Hezbollah et le soutien aérien de la Russie à ses côtés est parvenue à infliger une défaite écrasante à Daech et à mettre fin à trois ans d’encerclement de la ville de Deir ez-Zor à l’est du pays.
Les premiers instants qui ont suivi la percée, ont témoigné de soulagement et de cris de joie de cent mille habitants de la ville et des militaires déployés au siège de la brigade 137, encerclés depuis trois ans par Daech. Pour l’instant, la moitié de la ville a été reprise à Daech et les forces syriennes sont en train d’avancer vers l'est de Deir ez-Zor.
Le succès de l’armée syrienne et ses alliés à mettre fin au siège est considéré comme très important, car celle-ci aurait marqué le début de la fin de la présence des terroristes de Daech dans l’est de la Syrie et garanti la libération de Raqqa. Ce qui expliquerait la joie des Russes, manifestée vivement par Vladimir Poutine qui n’ayant pas hésité à réagir, a félicité aussitôt son homologue syrien en lui faisant parvenir un télégramme dans lequel il a qualifié la victoire "d’un pas important vers l’éradication du terrorisme sur le sol syrien".
La Russie a balisé le terrain à l’arrivée de l’armée syrienne dans la ville. Elle a donc en grande partie contribué à la fin du siège de Deir ez-Zor tant par le soutien aérien qu'ont apporté ses avions à l'armée syrienne que par les raids effectués depuis ses navires, déployés dans les eaux de la Méditerranée.
Cette victoire reste majeure pour le chef d’État syrien et son armée bien au-delà de ses dimensions régionales, car celle-ci prépare le terrain à une victoire encore plus grande contre les terroristes de Tahrir al-Sham (ex Front al-Nosra). L'État syrien ne tarde pas à organiser le combat et il est fort probable que ses alliés que sont la Russie, l’Iran et la Turquie y participent dans le cadre d’une coalition. À moins que le front al-Nosra et les autres groupes terroristes déployés à Deir ez-Zor ne soient dissouts, selon un plan turc, qui voudrait empêcher que davantage de sang soit versé.
La reprise de Deir ez-Zor, une région riche en ressources pétrolières et gazières mettrait non seulement fin à la crise énergétique à laquelle l’État syrien est confronté depuis trois ans, mais aussi elle annonce le retour à la stabilité après sept années de guerre dévastatrice.
Le peuple syrien, meurtri par la cruauté de la guerre, mérite aujourd’hui de se reconstruire bien avant de reconstruire le pays".