Un haut commandant des Unités de mobilisation populaire ( Hachd al-Chaabi) a annoncé le mercredi soir 6 septembre, que 44 soldats du corps des Royal Engineers, le (« Corps des ingénieurs royaux ») ont été déployés sur la base aérienne d'Aïn al-Assad dans la région d'al-Baghdadi à 90 km à l'ouest d’al-Ramadi, chef-lieu de la province d'al-Anbar dans l'ouest du pays.
« Les militaires britanniques ont débarqué en Irak depuis Amman, capitale jordanienne », a-t-il fait savoir.
Sans préciser les détails du déploiement des soldats britanniques, ce haut commandant des Hachd al-Chaabi a précisé que ces militaires étaient spécialisés pour désamorcer des mines et des paquets explosifs.
« Il est fort possible que ce contingent britannique participe aux opérations de la libération des villes d'al-Qaïm, d'Anah et de Rawah, de la province d’al-Anbar", a-t-il prévu.
Le ministère britannique de la Défense et des responsables de ce pays n’ont pas jusqu’à présent réagi à cette nouvelle.
Les forces de la soi-disant coalition anti-Daech, conduites par les États-Unis, ont utilisé les deux bases d'Aïn al-Assad et d'al-Habbaniyah situées respectivement dans l’ouest et l’est de la ville d'al-Ramadi pour ce qu’elles appellent le soutien à l'armée irakienne.
« Le Royaume-Uni va envoyer un contingent de 44 soldats supplémentaires en Irak, en soutien à la coalition internationale anti-Daech », a annoncé le jeudi 31 août le ministre britannique de la Défense, Michael Fallon.
Selon un rapport des médias irakiens, avec le déploiement de ces soldats britanniques à Aïn al-Assad le nombre des effectifs britanniques atteint à plus de 300 dans cette base et à environ 600 sur l'ensemble du territoire irakien.